Mais il est où le consentement quand un pédophile peut abuser d’un enfant et éviter toute sanction si son avocat réussit à semer un doute, non pas prouver, et argumenter que la victime était consentante, malgré son bas âge. Même processus pour un viol où la victime doit défendre qu’elle n’était pas consentante. Il est où le consentement quand pour sortir librement, aller au restaurant, prendre l’avion, je dois me soumettre et accepter des injections expérimentales. Il est où le consentement quand pour avoir accès à certains services financiers, je dois remplir et accepter le contenu d’un questionnaire qui couvre l’ensemble de ma vie et déborde amplement mes finances.
Pourtant, dans une société de droit, personne ne doit décider quoi que ce soit me concernant sans me consulter au préalable et obtenir mon accord. Ainsi, le consentement réfère à une approbation, une autorisation que l’on accorde à une autre personne lorsqu’il y a en préliminaire un consensus. Dans ce cas, le consentement est réputé libre et éclairé pour chacune des parties. Il ne réfère d’aucune façon à une résignation, à un abandon d’une volonté face au discours, à l’action ou à l’opinion de l’autre. Toutefois, lorsque les propos de ce dernier ont des points obscurs pour lesquels il cherche à éluder les questions de précision et qu’il évite ainsi la discussion, on peut penser qu’il y a ‘’ anguille sur roche’’.
Dans ce contexte, il est sage de n’accorder aucun consentement avant d’avoir reçu tous les éclaircissements sur les tenants et aboutissants d’une éventuelle entente. Surtout s’il est évident qu’une des parties veut influencer l’autre en la plaçant au pied du mur par des gestes de menace, voire même d’action unilatérale qui la pénalise déjà . Dans ces cas, les besoins de sécurité allégués par l’un ressemblent à un besoin de contrôle pressenti par l’autre. Ces deux désirs s’entremêlent et se confondent au point où le dialogue entre les protagonistes repose sur des prémisses qui ne sont pas les mêmes.
Et il y a davantage lorsqu’on réalise que le processus de décision finale est pour le moins caché et voilé pour toutes les parties. Étant fragmenté, personne à un palier n’a reçu de précision ni de formation pour voir l’ensemble du processus. Il ne fait que recourir à un échelon supérieur s’il n’a pas les informations qui réfèrent à son niveau d’exécution. À la rigueur, dans un tel contexte, personne n’est réellement imputable d’un échelon à l’autre et chacun pourra dire qu’il ne fait que ‘’répondre aux ordres’’.
Cette organisation pyramidale, souterraine et sournoise, a déjà fait ses preuves dans le passé, surtout dans ses conséquences néfastes pour des millions de personnes. Lisez sur le procès de Nuremberg et vous verrez comment le tout s’articule et aboutit aux pires des abus. Idem pour la révolution culturelle de Mao, pour le soulèvement du prolétariat de Lénine et Staline…et bien d’autres.
Plus près de nous, du côté français, essayez de débrouiller comment les enfants l’ont échappé belle face aux pédophiles lorsque le gouvernement a tenté d’amener le débat sur la notion de leur consentement sans limite d’âge. Encore plus près de nous, essayez de réellement comprendre ce qui s’est passé avec le covid et surtout ses injections . Des groupes parallèles ont heureusement relaté l’information scientifique et contrebalancé la pure propagande.
Et il y a pire, tout ce débat sur le consentement ne repose que sur un concept-écran qui cache en réalité un traquenard, sinon un véritable piège. Il est devenu avec le temps un dogme laïque qu’on se doit de respecter sans toujours le comprendre. Et la loi civile s’en porte garante, véritable gardienne de sa définition et de son application. Elle en est le sceau.
Toutefois, le consentement ne sera jamais équivalent au libre–arbitre qui est défini depuis le début des temps comme une volonté libre, sans contrainte ni menace. Il est de notre nature fondamentale et est inscrit comme article majeur dans la loi cosmique. Il doit être respecté de tous et les pires tyrans y sont soumis eux-mêmes. Alors, avant de faire quoi que ce soit, ils doivent nous en informer et avoir notre assentiment.
Seulement, par toutes sortes de manœuvres dont les mensonges et les menaces, ils ont déplacé le tableau pour faire du libre-arbitre un simple consentement donné souvent à l’aveuglette et sans connaissance de cause. Sachant très bien que le libre-arbitre ne peut jamais être abandonné à un autre étant de notre propre constitution, de notre propre nature. Et ce, parce que la volonté n’est ni plus ni moins qu’une ‘’intention d’être ‘’.
Dès lors, il faut nous rappeler que l’arbitre est une personne qui est reconnue apte à juger une matière, un sujet. Alors, qui peut juger ce qui est bon ou valable pour moi, ce qu’est mon ‘’intention d’être’’ ? Une institution financière, un gouvernement démocratique peuvent, avec le temps, glisser vers des règles totalitaires s’ils se complaisent à répondre uniquement aux attentes d’une Autorité supérieure à eux-mêmes, sans tenir compte de l’avis et des besoins réels, personnels, de ses membres ou commettants.
Le fou du village s’en voudrait de ne pas vous rappeler ce qu’un autre fou, ‘’président des USA ‘’, avait affirmé contre toute attente:
‘’ Un peuple qui est prêt à sacrifier un peu de sa liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’un ni l’autre et finira par perdre les deux ‘’. (Benjamin Franklin)
Le Fou Du Village