Aujourd’hui, nos repères s’effondrent quand tout est possible et son contraire dans la même discussion. La capacité portante de notre sol physique, spirituel, émotif, sociétal est mise à rude épreuve à tout moment. Et nous assistons à une réelle fuite en avant quand on est des aveugles menés par des aveugles, des complexé(e)s menés par des complexé(e)s.
Depuis plusieurs décennies, on parle d’un gouvernement dans le gouvernement en référant au complexe militaro-industriel. Il s’agit de ces fabricants, distributeurs et vendeurs d’armes de toutes sortes, de tous calibres et dont le fondement s’appuie sur la peur des individus, des nations. On s’arme parce qu’on ne croit plus que notre défense, notre protection, notre sécurité peut venir de l’extérieur. Alors, on s’arme en prévision d’une attaque qui, souvent, tarde à venir ou ne viendra jamais. Mais, il faut avoir un sentiment de force, de maîtrise contre tout ennemi éventuel. Dans un tel contexte, il est clair que nous avons ou vendons des armes mais à la condition que le ou les cadavres soient ailleurs, en face. Et pour que ce jeu morbide se poursuive, il faut soutenir que ’’ La guerre, c’est la paix’’.
D’autre part, tout le monde a peur d’une famine qui pourrait faire en sorte que les aliments deviennent très rares ou coûteux. Alors, qu’à cela ne tienne. À l’aide de politiques et d’une propagande bien orchestrée, certaines entreprises ont misé sur une ‘’ révolution verte’’ qui devait assurer une alimentation garantie et de qualité. Alors, un complexe agro-industriel s’est imposé à tous et qui, avec le temps, couvrait aussi les semences, les engrais, les insecticides, les pesticides, les fongicides, les herbicides. Et les agronomes imposaient un mode de production très dispendieux et qui n’avait plus rien de naturel. On misait sur la quantité et non la qualité. Les vieux disaient: ‘’ Tout pousse en orgueil. ‘’ Aujourd’hui, si vous n’êtes pas chimiste, il est difficile de savoir ce que vous mangez réellement.
De plus, tout le monde a peur de la mort, de la souffrance, de la maladie débilitante. Mais, à ingurgiter n’importe quoi, notre organisme ne peut plus répondre à cette invasion de produits qu’il ne reconnaît pas. Alors, ses fonctions innées tentent de s’y adapter. À la fin, toutes sortes de maladies de civilisation prolifèrent et nous affaiblissent jusqu’à la mort prématurée. Heureusement, nous avons un complexe pharmaco– industriel pour nous soutenir et retarder l’échéance, à grand prix. Chez nous, avec une assurance médicaments d’État, des fournisseurs haute gamme ou médecins, l’avenir est assuré.
Il y a bien un penchant naturel chez l’humain à apprendre, à s’informer. Car, connaître, c’est ‘’naître avec’’. Seulement, encore là, il lui faut un libre choix, un libre-arbitre. L’individu étant unique, il aura des intérêts particuliers, des défis personnels. Et sa mission sur terre s’y alimentera. En cela, toute forme de censure n’aura jamais sa justification. Or, un complexe info-industriel omniprésent s’est implanté et va à l’encontre de tout cela. Si les nouvelles, les communications ne visent qu’à la polarisation, qu’à la répétition jusqu’à la nausée d’un même contenu, qu’à faire naître et entretenir la peur de l’autre, nous créons un chaos.
Et les attaques se poursuivent de toutes parts: le complexe porno industriel, le complexe bancaire industriel, le complexe industriel de la consommation et de la dette, le complexe industriel des divertissements abrutissants, les fausses pénuries etc. Et le pire est que tout cela est organisé par et pour les complexé(e)s. En effet, pour certains, il y a un mirage de force, de pouvoir dans le fait d’avoir un beau compte de banque. Ils ont appris que Dieu aimait les riches. Alors, si je suis de plus en plus riche, Il va m’aimer davantage. Ces gens agissent leur complexe. Pour d’autres, ils ont appris qu’ils étaient ‘’nés pour un p’tit pain’’. Alors, il en est résulté une inconscience complète de leur nature profonde et divine. Chez eux, ils subissent leur complexe. En somme, de part et d’autre, tout est devenu mirage.
Mais, il ne faut jamais oublier qu’il y a beaucoup de nous autres dans ces nombreux pièges, nombreux conditionnements. Notre peur, notre confusion, notre paresse, notre propre abandon y sont pour beaucoup. Nous créons nous-mêmes notre enfer, notre matrice, mais nous pouvons être nos propres sauveurs, nos propres libérateurs. En ce sens, le ‘’grand reset’’ peut se prendre et se faire dans les deux sens: un immense esclavage ou une réelle libération. À nous de choisir ce que nous voulons, avec plein pouvoir.
Le Fou Du Village