Dans l’héritage de l’ancêtre, il a été dit qu’une part d’animalité était maintenue dans la génétique de l’humain contemporain. Plus ou moins grande, selon le degré d’évolution des sociétés et des individus qui les composent. Dans cette optique, nous pouvons discerner deux archétypes d’accouplements humains qui ont dégénéré parfois en un véritable gâchis.
Le chasseur humain, celui qui personnifie l’autre comme une proie éventuelle, quelqu’un qu’il lui faut consommer ou compter au nombre de ses trophées. Pour ce, Il l’observe, cherche à savoir ses goûts, ses habitudes, son territoire. Tout ça en vue de l’épingler. Pour lui, l’échec n’existe pas car le non n’est que le commencement du oui. A la rigueur, il peut toujours piéger ailleurs.
Tout étant possible dans le sexe récréatif ritualisé, il arrive parfois que le chasseur devienne la proie sans le vouloir, encore moins le prévoir. Et les rôles peuvent être interchangeables. Étant tous deux centrés sur l’autre, ne cherchant qu’à séduire et plaire, ils ne savent vraiment pas ce qu’ils sont ni ce qu’ils cherchent. Aide–moi juste à passer la nuit. Tous deux peuvent fantasmer une durée, mais dans un tel contexte, elle est souvent incertaine.
Le prédateur humain, celui qui chosifie la victime au point de lui enlever toute individualité, toute existence propre. Foncièrement dominateur, ne recherchant que le pouvoir, il agresse l’autre selon des méthodes qui n’ont qu’un seul but, sa propre satisfaction, la totale servitude de l’autre. Aucun geste de la victime ne peut trouver grâce à ses yeux. Et la soumission ne joue aucun rôle dans la possible cessation de l’acte. Le prédateur est comme possédé par sa pulsion. Une fois assouvie, il retrouve un certain apaisement, jusqu’à la prochaine fois. Dans certains cas, il pourra tuer la victime pour diverses raisons.
À Parte. Dans notre village, il existe une rumeur jamais confirmée selon laquelle un vieil homme vivait isolé avec une femme beaucoup plus jeune que lui. Se sentant de plus en plus sur son départ, il avait nourri le projet d’avoir un enfant qui serait son héritier. Pour ce, il voulait avoir un garcon. Qu’à cela ne tienne. Il est allé visiter un homme qui avait déjà six enfants, tous des mâles, pour lui proposer de ‘’rencontrer’’ sa jeune femme et lui faire un enfant. Comme on fait avec un étalon qui a bonne réputation de géniteur. Le marché n’a pas eu lieu car l’homme est décédé sans héritier. Après sa mort, on n’a jamais revu sa femme.
Le gâchis humain
Dans leurs égarements, certains humains en sont arrivés à des niveaux d’expression qui sont nettement inférieurs à ceux de l’animal lui-même. Remettant en cause leur nature spirituelle profonde, ils en arrivent à nier leur genre, leurs pratiques sexuelles naturelles, leurs principes mêmes d’éducation, de réalisation. Tous les tabous doivent être expérimentés et promus au détriment de l’ordre, du dépassement et ce, dès le plus jeune âge. Leurs pratiques ne sont qu’une pâle imitation de la lumière et les conduisent à toujours plus d’agitation, de remplissage. En évacuant Dieu de leur vie, ils ont perdu tout sens, soit la définition et la direction de leur destinée.
Alors, il faut compenser en se basant sur un imaginaire morbide qui doit se renouveler sans cesse, en recherchant une approbation quitte à perdre toute individualité pour se fondre dans la meute de leurs congénères. Leur satisfaction étant de courte durée, ils doivent aller toujours plus loin dans leur excès pour avoir le même résultat, comme pour le toxicomane.
De là, certaines morbidités avec des enfants de plus en plus jeunes allant jusqu’à l’immolation, certaines pratiques satanistes, cannibalistes etc.
Face à tout cela, il est grand temps de reprendre contact avec les valeurs qui peuvent nous garantir un meilleur avenir, pour nous, nos enfants et nos petits enfants. Il ne s’agit pas de faire la promotion d’un retour en arrière mais de séparer le bon grain de l’ivraie, de ne garder que ce qui peut nourrir réellement l’Âme et l’Esprit dans une sexualité sacrée.
Le Fou Du Village