Il y a quelques années, j’entendais un astrophysicien affirmer sans équivoque que la terre n’existait pas encore qu’il y avait des civilisations coexitant entre elles. L’homme, lui, après quelques pas sur la lune affirmait que c’était là un petit pas pour l’univers mais un grand pas pour l’humanité. Et d’ajouter qu’il était déjà le maître de l’univers.
Dernièrement, un auteur à succès affirmait qu’ayant vaincu la famine et les épidémies, qu’ayant cessé sa propension à la guerre, l’homme pouvait maintenant s’attacher à ses nouvelles tâches: assurer ses richesses et conforts, améliorer sa propre nature par les avancées prometteuses des diverses sciences. Dieu, le libre arbitre, l’âme et l’esprit n’ont jamais existé sinon que dans l’imaginaire de l’homme, dans sa propre création.
Encore, ayant réussi à percer le code des vivants par la découverte de leur génome respectif , l’homme a tout de suite prétendu ne plus dépendre de la nature pour assurer sa survie et sa croissance. Il n’y aura plus de Créateur omniscient, omnipuissant, omni intelligent, omniprésent et aimant. Dans nos croyances, Dieu était une étape intéressante mais désuète maintenant. L’homme se suffit et se suffira à lui-même de plus en plus en modifiant tout en OGM, en organisme génétiquement modifié, parfois en organisme gravement malade. Avec le temps, les archétypes physiques et même les grilles éthériques seront perdues définitivement.
Mais ce n’est pas tout. Désireux de comprendre le début de la création au moment du Big Bang, il tente actuellement d’approcher les ténèbres, la matière sombre, l’antimatière. Cette énergie extrêmement puissante d’où tout a été créé et qui, en présence de la matière, peut lui être fatale. Encore plus que l’utilisation malveillante de l’atome. Voilà le but non avoué pour le projet CERN. Et si on réussissait à créer de nombreux bosons de Higgs, les particules de Dieu, toute la création pourrait retourner au grand vide.
Mais qu’est donc cette prétention, cette arrogance ? Une simple feuille qui se considère plus importante qu’une forêt entière. Un amibe avec des armes de destruction massive. Une science sans conscience, sans foi ni loi, ne respectant rien et qui ne peut conduire qu’à la catastrophe. D’autant plus que tout se fait en secret, loin des regards. N’aurons-nous qu’à subir les conséquences des délires de ces savants fous ? L’orgueil et la séduction du savoir acquis qui a perdu Lucifer selon la Genèse.
Face à ces ‘’hauteurs béantes’’, que puis-je faire ? Chacun doit retrouver sa nature originale, son libre arbitre, son sens critique, son jugement, son humilité pour s’éloigner de ces faux discours, de ces fausses promesses. Écouter sa voix intérieure qui est encore inspirée. Notre bonheur ne peut venir de l’extérieur mais bien reposer sur notre propre histoire, notre propre mission, notre propre légende d’enfant divin. C’était le vœu de nos ancêtres venus d’ailleurs, que l’humain puisse accéder à une conscience universelle.
Fini le voile qui recouvre tout, nous empêchant de voir notre réalité première et non la fiction imposée qu’on croit être notre réel. Soyons vigilants, restons unis, courageux contre notre pire ennemi, nous-mêmes.
Le Fou du Village