Au-delà de son quotidien lié à la survie et ses combats, à son entretien et maintenance, il y a un être spirituel qui a choisi de vivre un stage dans la matière pour apprendre la densité, dans une sorte d’involution devant servir à son évolution. S’il ne veut pas s’enliser dans la souffrance et l’ennui, il doit s’élever en conscience. En ce sens, il doit reconnaître sa vraie nature, sa véritable grandeur, son essence divine vécue dans l’amour, le travail, la prière.
Après tant de livres, de discours, de déclarations sur l’amour, qu’en est-il ? Il y a tant de visages à l’amour, de méprises à son sujet, qu’on ne sait plus ce qu’ il est, encore moins où le trouver et comment le garder. Pourtant, tout pourrait être si simple à qui se rend disponible à le recevoir.
Et s’il était avant tout une ouverture à l’unité, à l’UN, à l’interconnexion de tout ce qui existe. Mais voilà, on est très à l’écoute de ce qui divise, de ce qui sépare, de ce qui est supérieur par rapport à l’inférieur. Et les dieux nous ont joué un sale tour: on cherche à l’extérieur le trésor alors qu’il est à l’intérieur de chacun. À celui qui comprend le mystère, il est évident que l’on doit faire aux autres ce que l’on cherche pour soi-même et leur éviter ce que l’on n’apprécie pas pour soi-même. À la fin, on doit tenter par tous les moyens de créer de la beauté partout.
Par ailleurs, quelqu’un a déjà dit que le mouvement est la fête de tous nos sens jusqu’à notre mort, qu’il n’est pas bon d’être inactif. Bien sûr, il y a tout ce que l’on fait pour ‘’gagner notre vie’’, nos obligations, nos responsabilités, tout ce que l’on fait pour assurer notre entretien quotidien. Mais, ce n’est pas suffisant. Plusieurs de nos actions ne sont que ‘’remplissages’’ imposés de l’extérieur.
Le défi réel est de se réaliser dans notre unicité. Dans ce cas, il y a une réelle boucle entre nos émotions qui nous donnent l’énergie d’avancer, nos pensées qui nous servent à trouver des plans pour agir efficacement et l’action elle-même qui doit être appuyée par la volonté ou l’intention d’être. Bien sûr, notre persévérance nous donne l’indice de la force du désir. Et ne jamais oublier que c’est dans l’épreuve résolue que se trouve la maturité.
Enfin, il y a la nécessité pour l’humain d’élever ses vibrations pour quitter les bas-fonds de ce marais. Il lui faut d’abord remercier la vie et son Créateur pour le magnifique présent qu’il a reçu en naissant. Prier, ce n’est pas seulement demander encore plus mais surtout avoir de la gratitude. Aussi, Il faut espérer une guidance, une clairvoyance pour suivre et se maintenir dans un chemin de lumière qui nous mène à notre pleine réalisation. Aussi, il faut croire à la puissance de l’invisible, de notre pensée pour créer ce que nous désirons. Il faut entretenir cette foi car c’est elle qui va ‘’nous sauver’’. Enfin, il faut persévérer car tout ne se fait pas d’un coup. C’est l’histoire d’une vie.
Ce destin de l’humain est clair, simple et exposé de toutes les manières depuis fort longtemps. Alors, pourquoi sommes-nous toujours à la recherche de notre destinée en dehors de nous, dans des voies de plus en plus complexes mais incomplètes à satisfaire notre quête de sens ? ‘’Keep it simple, small, slow and stupid’’. Quitter les matrices.
Le fou du village